Anna Baldwin -

Vous savez dans la vie, il faut toujours être soit même. Il ne faut pas être ce que les autres veulent que vous soyez. Nous avons qu’une seule vie et si vous laissez d’autres personnes dictaient votre vie, cela ne vaut pas le coup de la vivre. Il faut écrire votre propre histoire, seule vous êtes maître à bord et c’est une chose que j’ai compris bien assez tôt pour avoir sa place au soleil et avoir ce qu'on veut. Il faut faire ses propres choix et se battre pour imposer nos convictions. Laissez-moi, vous racontez mon histoire.

Tout d’abord au commencement, je suis née le 9 mai 1991, il s’agissait d’un jour ensoleillé et mes parents étaient fière d’accueillir leur première fille de la fratrie car en effet bien avant moi, il y a eu deux garçons. La ville qui m’a vu voir le jour est autre que Portland, la ville que je connais depuis toujours. Je ne dirais pas que j’a eu une enfance malheureuse, loin de là. Je n’ai jamais manqué de rien que ce soit sur le plan affectif ou matériel. Mes parents étant catholiques et très porter sur la religion, ils nous emmener tous les dimanches matin à la messe. C’était une des rares choses que je détestais durant mon enfance et encore aujourd’hui de temps en temps pour faire plaisir à mes parents, il m’arrive encore d’y mettre les pieds.

Lorsque j’étais à l’école, j’ai toujours été une enfant sérieuse, je ramenais toujours de bonnes notes à la maison et ça pour faire la fierté de mes parents. En dehors de l’école et ça depuis toujours, j’ai toujours souhaitée faire du cheval. C’est à l’âge de 6 ans que je découvre vraiment la discipline, c’est mon père qui m’y avait emmené la première fois, il avait prit son samedi après midi pour ça et j’étais la plus heureuse des petites filles. En voyant que ça me plaisait beaucoup par la suite, il m’y emmenait tous les samedis après midis et lorsque j’étais assez grande, il m’y déposait. C’est à 8 ans que j’ai participée à une compétition que l’écurie où je montais avez organisée. Je n’étais peut-être pas première, mais j’ai su apprécier cette nouvelle expérience. J’ai donc recommencer jusqu’à être une des meilleures cavalières de l’écurie et que j’ai remporté plusieurs médailles et coupes.

En arrivant au lycée, j’étais loin d’être comme ma meilleure amie ou d’autres filles. Je n’ai jamais voulu devenir pom pom girl. J’ai opté pour la gymnastique et comme en équitations, j’ai participé à plusieurs compétitions pour l’école. Jusqu’à que je me rende quand j’étais en dernière année que je ne pouvais pas continuer sur deux fronts. J’ai donc dû faire choix et je n’ai pas longtemps hésité, mon choix à été pour mon premier amour, l’équitation. Tout en travaillant dur au lycée pour avoir mon diplôme de fin d’année, j’enchaîne plusieurs compétitions passant du cso au dressage et au complet. À la fin du lycée, j’obtiens mon diplôme avec une mention bien et plusieurs réponses positives de différentes universités se trouvant aux Etats Unis. J’aurais pu choisir n’importe laquelle, mais j’ai fait le choix de rester à Portland.

Et bien qu’au début, j’avais l’intention de faire des études supérieures au départ. À l’âge de 20 ans, j’ai mes ambitions qui changent de nouveaux et ça suite à une grosse opportunité. Un entraîneur qui m’avait repérer et ça depuis plusieurs années à des compétitions, il me propose ses services et ça pour la haute compétition. Alors en me doutant bien que mon père le prenne mal, je plaque mes études et je fais ce que j’avais réellement envie. Je me fais rapidement un nom dans la discipline et me spécialise principalement dans les grandes compétitions de dressage. J’ai toujours été plus attiré par ce dernier que part le saut d’obstacle qui représente toute la grâce qu’un cheval peut représenter. En 2016, j’ai eu la joie de pouvoir participer aux Jeux olympiques qui ont dérouler à Rio de Janeiro où j’ai remporté plusieurs médailles, une en argent et 4 en bronzes. J’étais aux yeux de beaucoup dans la discipline, une cavalière prometteuse et j’espérais un jour emporter pour mon pays plusieurs médailles d’or aux prochains Jeux olympiques qui auront lieu en 2020.


À 25 ans, je deviens l'effigie d’une grande marque spécialisée dans le matériel d’équitation partant de la botte à la selle et du licol au pantalon d’équitation. Lorsque je n’étais pas en compétitions, j’apprends l’équitation à deux jeunes enfants, une à deux fois par semaine. Un jour, je rêve d’avoir ma propre écurie et faire un peu d’élevage d’Andalou qui est sans conteste ma race de chevaux préférée. Il y a environ deux ans, d’ailleurs je pratique également l’éthologie qui m’a apprise à mieux comprendre mon cheval et avec qui j’ai de meilleurs résultats, aujourd’hui.

En dehors de ma vie de cavalière professionnelle et dont je suis fière d’avoir parcouru autant de chemin en si peu de temps. J’ai fini par rencontrer un homme, ça va faire presque un an que je le fréquente et ça dans le plus grand des secrets. Je ne serais pas vraiment comment l’avouer à mes parents. Je ne suis pas une fille qui est très secrète en tant normal, seulement, je sais pertinemment que mes parents vont mal le prendre puisqu’il est plus vieux que moi et comme si je n’avais pas choisi mieux que de tomber amoureuse d’un homme qui a dix ans de plus que moi. Il est également un avocat qui travaille au même cabinet que mon père. Alors bien qu’on soit discret depuis un long moment, ça commence à devenir compliqué de garder un tel secret puisque déjà, mon petit ami voudrait que ça se sache, je saurais mentir si je disais le contraire, mais la situation reste assez compliquée.

Et comme ma mère met son grain de sel croyant que je suis célibataire à vouloir me caser avec le fils de sa meilleure amie ça complique encore plus les choses. Mon compagnon étant jaloux et possessif, n’apprécie pas du tout la situation. Et comme je suis assez proche de ma famille, j’ai peur de faire voler tout ça en éclat. Vous croyez que je serais capable de garder l’homme que j’aime tout en gardant une bonne relation avec ma famille ? Je pense que seul l’avenir me le dira.